Le livre de Mélissa Plavis part d’ici quelques jours à l’impression, voici d’ores et déjà le texte de présentation de la 4e de couverture :
Parce que l’école n’est pas obligatoire, certaines familles font le choix de l’IEF (instruction en famille). Alors que certaines d’entre elles pratiquent l’école à la maison d’autres pensent, ou constatent, que « l’instruction ne se donne pas, [mais qu’] elle se prend » et font l’expérience du unschooling en laissant leurs enfants libres de leurs apprentissages et en ne leur imposant ni programme ni horaires dédiés.
Au gré des nombreux témoignages, vous vivrez, aux côtés de ces famille, la réalité des apprentissages de la vie quotidienne, au fil des rencontres ou des projets. Les enfants sont libres, et peuvent choisir de suivre des cours. Puisque « tout est dans tout », parce qu’apprendre est vivre et vivre est apprendre, alors toutes les entrées seront pertinentes pour découvrir le monde. Bien plutôt que tous seuls, les unschoolers apprennent par eux-mêmes, avec les autres et dans le monde.
Mélissa Plavis donne ici à penser et à observer l’expérience du unschooling en mêlant philosophie et anthropologie. Elle déconstruit les a priori concernant les conditions de possibilité du unschooling tels ceux concernant les revenus ou le niveau scolaire des parents, et démontre qu’il permet, voire facilite, la socia(bi)lisation. Elle fait également l’hypothèse que le unschooling est une pratique écologique, au sens généralisé du terme. En effet, plus qu’un mode d’instruction, il semble être un mode d’être et de vivre qui vise à prendre soin des relations – à soi, aux autres et au monde – et à sortir, tant que possible, de toutes les dominations.