Une semaine après le lancement de notre campagne de financement participatif, nous avons récolté 690 euros, c’est-à-dire presque 7 % de notre premier objectif.
Cette somme a été récoltée en deux jours, un immense merci à nos contributeurs. Mais depuis, plus rien, et nous n’avons que 5 semaines pour arriver aux 100 %. Or si nous n’atteignons pas notre objectif de 10 000 euros, non seulement, nous ne pourrons pas réaliser notre projet, mais en plus, nous ne pourrons tout simplement pas poursuivre notre activité éditoriale…
Cette semaine, je vous propose de vous parler un peu plus de nos livres et de vous expliquer pourquoi le travail de notre maison d’édition est important et pourquoi chacun de nos livres publiés ou à venir est indispensable dans le paysage littéraire francophone.
Aujourd’hui, je commence par le livre de James Akré, le tout premier auteur qui nous a fait confiance et a accepté de travailler avec nous : Le Problème avec l’allaitement.
Pour nous soutenir, c’est sur Ulule : https://fr.ulule.com/hetre-myriadis/
James Akré a travaillé un quart de siècle au Département de nutrition de l’Organisation mondiale de la santé. Il a développé une réflexion sur l’allaitement très pertinente à partir d’une question simple : « Quel est le problème avec l’allaitement ? » Est-il entre les mères et leurs bébés ? Entre la société et l’industrie agro-alimentaire ? Quel est le rôle des gouvernements et celui des médias dans la « guerre des substituts du lait maternel » ? Pourquoi ça ne « marche pas » ? Pourquoi les taux d’allaitement n’augmentent-ils pas alors qu’il est de plus en plus évident que c’est l’aliment le plus adapté à la biologie humaine et donc le plus profitable au nourrisson ?
James Akré propose une perspective nouvelle sur la question de l’allaitement et montre comment au fond, ce ne sont pas vraiment les mères, prises individuellement, qui allaitent ou pas mais les sociétés. Or les cultures occidentales ou occidentalisées sont largement des cultures de non-allaitement. En France, par exemple, l’industrie du substitut du lait maternel prospère à la faveur d’une culture féministe à l’égalitarisme réducteur qui conçoit l’allaitement comme un esclavage.
Ainsi la stratégie de communication qui consiste à affirmer « breast is best » (« le sein est ce qu’il y a de mieux ») ne suffit pas. Une importante implication politique et sociale est nécessaire pour redonner à l’allaitement sa place et pour remettre l’utilisation des substituts du lait maternel à sa place, à savoir celle d’une intervention nutritionnelle d’urgence. Les gouvernements et les professionnels de santé n’ont aucune excuse socialement, économiquement, éthiquement, culturellement valable pour ne pas mener une politique de soutien systématique à l’allaitement. Pour cela, tous les moyens humains et matériels à un accompagnement efficace des projets d’allaitement doivent être mis en oeuvre.
L’allaitement est politique !
Ce livre important est malheureusement en rupture de stock (enfin, il en reste un seul dans le grenier d’une d’entre nous 😉 ). Le financement participatif nous permettra de le réimprimer : https://fr.ulule.com/hetre-myriadis/